Dans optimiser, verbe fonctionnel appartenant au monde du commerce et de la croissance, nous pouvons heureusement aussi trouver optimisme, c’est-à-dire le sentiment de confiance dans l’issue d’une situation et une tournure d’esprit consistant à prendre les choses du bon côté, une perception positive du monde et de l’univers comme l’ont professé Platon puis Aristote. Être optimiste aide à mieux gérer les stress et encourage les comportements sains. L’optimiste vise plus facilement des objectifs à long terme plutôt que des récompenses immédiates face à une situation difficile.
Cette disposition aidera à construire et à faire durer la relation entre praticien et patient. Dans quels buts ? Une préservation écologique des bouches et la pérennité des résultats de nos traitements à long terme.
Nous nous attacherons également dans les pages qui suivent à redéfinir le mot soin et le sens du soin qui peut poser question en odontologie si l’on compare à la médecine. Enfin, chacun sait que nous devons baser nos soins sur nos savoirs, notre savoir- faire, mais nous étudierons ici plus particulièrement le savoir-être du chirurgien-dentiste.
Les constats
Le chirurgien-dentiste
Il est multifacette.
Ingénieur : l’odontologie est une médecine qui ne peut pas se passer de la technique. Instrumentation très diversifiée, machines rotatives, ultrasoniques, utilisation de biomatériaux, protocoles… C’est une discipline médicale spécifique, qui requiert l’acquisition de matériels lourds et onéreux, une appétence pour la technologie. Le chirurgien-dentiste doit donc être un ingénieur.
« Dans l’évolution actuelle de la médecine, on peut constater un appauvrissement de la sensorialité médicale au profit presque exclusif de la vue qui se porte sur des images et sur des chiffres, à distance du corps du patient » [3].
Artiste : outre l’aspect médical et technique et un engagement physique, la profession de chirurgien-dentiste…