Comment êtes-vous devenu chirurgien-dentiste puis orthodontiste ?
Je suis devenu chirurgien-dentiste un peu par hasard. En fait, c’est un choix imposé par mes parents. J’ai donc fait mes études de chirurgie dentaire à Paris VII. Rapidement intéressé par l’orthodontie, j’ai suivi le premier enseignement du diplôme universitaire d’orthopédie dento-faciale de l’université de Paris VII.
C’est la rencontre avec Francis Bassigny et Colette Ricard, une attachée du service du Pr Julien Philippe qui enseignait au DU, qui a définitivement orienté mon exercice professionnel vers l’ODF. Je n’ai pratiqué en omnipratique qu’une seule année.
Vous êtes devenu enseignant en ODF et avez rapidement choisi le temps plein. Qu’est-ce qui a guidé ce double choix ?
À la demande de Julien Philippe, j’ai rejoint l’équipe d’enseignants de Garancière en tant qu’assistant dès 1976 ; là, j’ai découvert l’enseignement et ai décidé de poursuivre une carrière hospitalo-universitaire. Après sept ans d’assistanat et la soutenance d’une thèse de troisième cycle en sciences odontologiques, j’ai été intégré en 1984 comme Chef de travaux temps plein et suis devenu Maître de conférences en 1985. J’ai soutenu ma thèse d’état en odontologie en 1986 puis suis passé Professeur des universités-Praticien hospitalier en 1988.
Vous vous êtes toujours impliqué dans la gestion de vos facultés et la défense de la spécialité d’ODF.
En effet, j’ai été vice-doyen de l’UFR d’odontologie de Garancière, à Paris VII, puis conseiller du Doyen et, après mon retour en province, vice-doyen de la faculté de chirurgie dentaire de Montpellier.
Pendant ma carrière hospitalo-universitaire, l’enseignement de l’ODF et la spécialité ont vécu de grands bouleversements. En tant que membre de la première Commission nationale pédagogique puis en tant que président du Collège des enseignants et président de la sous-section…