PACSI : réfections en présence d’une barre de conjonction

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  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°3 - 30 juin 2014 (page 197-206)
Information dentaire
Quelles sont les étiologies des problèmes de maintenance des PACSI ?
Comment assurer la réfection de base si la barre peut être démontée ? et si la barre ne peut être démontée ?

De nos jours, le degré de satisfaction des patients porteurs de prothèses amovibles complètes (PAC) est limité. En particulier, pour les prothèses mandibulaires où le manque de rétention, de stabilité et d’efficacité masticatoire sont les doléances les plus fréquemment rapportées par les patients.
Depuis le consensus de Mc Gill, suivi de celui de York, le principe de l’utilisation des implants dans l’amélioration de la rétention et de la stabilité des prothèses complètes est parfaitement accepté (1).
Les qualités biomécaniques préalablement citées de la prothèse amovible sont fortement améliorées grâce à l’utilisation de différents dispositifs prothétiques supra-implantaires qui complètent la rétention et la stabilisation initiales des prothèses. Les attachements magnétiques, les attachements axiaux type Bona®, Locator®, les barres de conjonction (Hader®, Ackerman®, Dolder®) avec des clips de rétention, en plastique, en métal précieux ou non, initialement conçus pour les dents naturelles ont été adaptés à l’implantologie. Sur le plan historique la première publication relative à la barre de Dolder date de 1953 !
Cependant, tous ces dispositifs, malgré leurs qualités, présentent des impératifs de maintenance, des problèmes techniques plus ou moins importants auxquels le praticien devra répondre en particulier au niveau des barres de conjonction (2, 3, 4).

ÉTIOLOGIES DES PROBLÈMES DE MAINTENANCE

Si le taux de réussite implantaire est évident, la maintenance prothétique des prothèses amovibles complètes supra implantaires (PACSI) mandibulaires est un élément clé de la réussite à long terme de ce type de thérapeutique. Cette maintenance débute dès l’insertion prothétique et se poursuit pendant les années qui suivent (2).
Le patient doit être parfaitement informé de ces problèmes de suivi et de contrôle lors de la rédaction du consentement dit « éclairé » (3, 5, 6).
Ces problèmes découlent…

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