Les overlays et les veneerlays constituent les versions contemporaines des couronnes périphériques lorsque le délabrement de la dent permet encore leur réalisation [1-3]. Ces pièces prothétiques peuvent être réalisées au laboratoire selon différentes techniques et avec différents matériaux [4]. Toutefois, le comportement mécanique et esthétique à long terme plaide en faveur des matériaux céramiques par rapport aux matériaux résineux [5].
Parmi les céramiques, les vitrocéramiques renforcées constituent le choix le plus judicieux, car elles combinent une résistance mécanique suffisante et une aptitude au collage excellente [6]. En effet, les céramiques feldspathiques ou polycristallines sont respectivement soit trop fragiles, soit moins propices à une adhésion forte à la dent.
Tout en réduisant ainsi le champ des matériaux recommandés, le prothésiste doit malgré tout définir une stratégie de travail, en choisissant à la fois la translucidité et la méthode de réalisation (stratifiée ou maquillée) optimales.
Options de translucidité du matériau
Les fabricants de céramiques renforcées au disilicate de lithium proposent généralement plusieurs degrés de translucidité (fig. 1a-b). Parmi ceux-ci, les translucidités MO (moyenne opacité) et HO (haute opacité) sont utilisés exclusivement avec une stratification cosmétique.
Ces lingotins/blocs ne sont que très rarement utilisés pour des reconstructions types inlay, onlay ou veneerlay.
Trois autres translucidités sont envisageables :
- LT, Light Translucency (légèrement transparent) ;
- MT, Medium Translucency (moyennement transparent) ;
- HT, High Translucency (hautement transparent) ;
Les translucidités LT sont prévues pour être associées à une légère stratification sur la face vestibulaire, afin de donner davantage de profondeur. Elles conviennent parfaitement aux couronnes postérieures maquillées ainsi qu’aux veneerlays…