Orthodontie et chirurgie d’avancée mandibulaire

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  • Publié le . Paru dans L'Orthodontiste n°5 - 15 décembre 2017 (page 48-54)
Information dentaire

Réflexions sur l’information délivrée aux patients

Longtemps l’apanage des adolescents, les traitements orthodontiques se démocratisent et se multiplient chez les patients adultes. Quelle que soit la motivation première de cette patientèle, elle s’accompagne d’une exigence de discrétion à laquelle répond parfaitement l’orthodontie linguale. La croissance faciale de ces patients étant par ailleurs achevée, il est pertinent de proposer à des adultes présentant une dysmorphose squelettique de classe II sévère, un protocole associant orthodontie linguale et chirurgie d’avancée mandibulaire [1, 2].
Ce protocole, engageant et maîtrisé, requiert un effort de communication spécifique de la part des praticiens impliqués. C’est ce que montre notre étude clinique rétrospective mono-centrique [3].
Le but de cet article est de partager une expérience et les résultats de cette étude inédite afin que chacun puisse y trouver quelques éléments pour améliorer la prise en charge de ces cas particuliers.

Les spécificités du besoin d’information dans ces protocoles ortho-chirurgicaux

Les patients sont peu demandeurs d’informations « strictement » techniques et médicales (le trait d’ostéosynthèse…). Quand c’est le cas, leur répondre est relativement aisé car ce sont des protocoles établis et très documentés [4].
« Est-ce douloureux ? », « Y a-t-il une gêne pour manger ? » « Combien de temps dure l’hospitalisation ? » sont ainsi leurs principales questions. Elles relèvent plus des à-côtés, du confort, du timing. Les orthodontistes qui traitent régulièrement des patients adultes sont habitués à ce que ces notions prennent plus d’importance que chez les adolescents. Ce décalage est encore plus vrai dans le cadre des protocoles ortho-chirurgicaux alors que les praticiens ont moins d’expérience du fait du nombre moins élevé de cas traités et que la littérature scientifique sur laquelle ils peuvent s’appuyer est moins abondante.
Le ressenti…

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