Optimisation du protocole Dual Scan-CT dans les cas de mise en charge immédiate chez l’édenté total

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  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°1 - 15 février 2022 (page 54-61)
Information dentaire
– Comment anticiper la position et le soutien de la lèvre supérieure ?
– Comment faciliter l’empreinte en fin de chirurgie ?
– Comment transférer l’occlusion précisément ?
– Comment faciliter le travail du technicien de laboratoire afin de réaliser la mise en charge dans la demi-journée ?

Les protocoles de mise en charge immédiate chez le patient édenté ont fait leurs preuves, et l’on retrouve de nombreuses publications validant cette approche, tant à la mandibule qu’au maxillaire [1]. L’apport de la chirurgie guidée est indéniable dans ce type de thérapeutique tant du point du chirurgien (en termes de précision, de reproductibilité) que du point de vue du patient (en termes de confort) [2]. Ces dix dernières années, ces protocoles n’ont fait qu’évoluer sous l’influence de l’arrivée de nouveaux outils numériques dans nos cabinets (empreinte optique, CBCT, scanner facial…). Nous présentons dans cet article un cas de mise en charge immédiate (MCI) mêlant flux digital et approche conventionnelle réalisé selon le protocole Dual-Scan CT proposé par le logiciel de planification implantaire Implant studio (3Shape).

Ce protocole bien connu permet, à partir d’une prothèse complète existante, de réaliser une planification implantaire et de générer un ou plusieurs guides chirurgicaux pour la mise en place d’implants en chirurgie guidée. Cependant, une fois les implants placés, malgré cette approche numérique, la charge de travail pour le prothésiste en vue de la MCI est toujours aussi importante si l’on s’en tient à la procédure classique de transformation de la prothèse totale en prothèse fixe transitoire implanto-portée [3-5].

Partant de ce constat, nous avons cherché à optimiser ce protocole. Il ne s’agit pas là d’une approche entièrement digitalisée mais hybride, qui s’inscrit davantage dans la réalité quotidienne de la plupart des cabinets dentaires. Il est possible de traiter ce genre de cas de manière intégralement digitale, ce que nous faisons parfois (guides à étages…), mais il nous semblait plus opportun de décrire un protocole hybride davantage accessible aux praticiens et laboratoires qui ont moins d’expérience dans le numérique.

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