L’avènement des procédés d’assemblage adhésif en prothèses ainsi que le développement de biomatériaux compatibles avec le collage a considérablement bouleversé l’approche thérapeutique du traitement de la dent délabrée. Les domaines d’utilisation de matériaux dits biomimétiques, tels que les résines composites de laboratoire ou les céramiques à phase vitreuse renforcée, offrent aujourd’hui des solutions esthétiques et fonctionnelles bio-intégrées [1, 2]. Les restaurations adhésives indirectes permettent, dans les secteurs cuspidés, une bien meilleure préservation tissulaire que d’autres solutions prothétiques plus classiques (corono-périphérique), en s’affranchissant des principes de rétention mécaniques. Par ailleurs, l’adhésion des restaurations collées permet le rétablissement d’une unité biomécanique dent-restauration, dont les forces de cohésion s’opposent à la flexion cuspidienne. La résistance à la fracture consécutive à la perte de substance s’en trouve ainsi améliorée tout en préservant un maximum de tissus sains. Du point de vue de la pérennité prothétique, l’ensemble des études s’accorde sur le fait que les restaurations partielles collées indirectes (RPCI) présentent des taux de survie majoritairement supérieurs à 90 % avant 10 ans [3]. Que la dent soit pulpée ou traitée endodontiquement, les RPCI offrent une solution fiable de préservation de toutes les structures dentaires non affectées. Lorsqu’une surface suffisante est présente pour assurer un collage efficace, elles constituent une solution pérenne aux défauts de substance de moyenne à grande étendue, plus particulièrement lorsque les possibilités de restauration directe à l’aide d’un matériau inséré en phase plastique sont dépassées et, bien entendu, avant de recourir aux restaurations corono-périphériques (RCP). C’est le principe du gradient thérapeutique [4]. Leur mise en application requiert toutefois…
Optimisation des designs des préparations des restaurations partielles collées indirectes
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- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire, Stratégie Prothétique n°2 - 15 avril 2023 (page 32-43)
– La multiplicité des designs cavitaires en RPCI répond-elle à une norme ?
– À quels grands principes doit répondre leur mise en forme cavitaire ?
– Existe-t-il des moyens de simplifier ou d’optimiser leur design ?
– Comment y parvenir ?
– Quelle est la place du champ opératoire ?
– À quels grands principes doit répondre leur mise en forme cavitaire ?
– Existe-t-il des moyens de simplifier ou d’optimiser leur design ?
– Comment y parvenir ?
– Quelle est la place du champ opératoire ?
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