Occlusion et restaurations directes postérieures : la “stamp technique”

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  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire n°1 - 12 janvier 2022 (page 36-39)
Information dentaire

La gestion de l’occlusion lors d’une séance de dentisterie restauratrice sous champ opératoire est une étape difficile à maîtriser. Bien souvent, le praticien réalise une restauration directe esthétique digue en place, qu’il retouche pour la rendre finalement fonctionnelle à la suite de la dépose du champ opératoire. La restauration est alors moins esthétique que prévu. La « stamp technique » peut permettre de remédier à cet état de fait.

La « stamp technique », ou tampon occlusal, est une technique très intéressante à maîtriser lors de séances de restaurations directes. La première étude décrivant cette technique que nous avons retrouvée date du milieu des années 1990 [1]. Depuis, les matériaux et les principes ont évolué pour aboutir à un procédé très fiable en pratique quotidienne [2-5].

Cas clinique

Nous détaillons la technique à travers le cas d’une jeune fille de 18 ans présentant des lésions carieuses sur quatre dents (fig. 1 à 14).

Conclusion

Il est tout à fait possible d’utiliser cette technique lorsque la cavité a atteint une paroi proximale. Il suffit alors de recréer d’abord le mur proximal manquant en résine composite, puis d’ajuster le tampon pour qu’il n’interfère pas avec ce dernier. La cavité de classe II se transforme alors en cavité de classe I [7].

Cette technique de tampon occlusal est indiquée lorsque la face occlusale de la dent à reconstruire est fonctionnelle. Elle évite les multiples incréments occlusaux de résine composite. En contrepartie, elle demande un peu d’entraînement, notamment pour bien replacer le tampon et doser correctement la quantité de résine composite à appliquer avant de tamponner la face occlusale. Néanmoins, une fois maîtrisée, elle est rapide et offre une grande reproductibilité de la situation occlusale de départ en s’évitant les potentielles retouches fastidieuses de fin de séance.

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