Le succès est un concept dynamique en parodontologie. Il peut être défini comme un effort dans la conservation de la denture naturelle, associé au bien-être des patients [1].
La nouvelle classification des maladies parodontales reconnaît le rôle clé du niveau d’attachement clinique interdentaire pour définir l’état parodontal et la gravité de la maladie parodontale [2]. Le pronostic et l‘évolution de la situation parodontale sont donc améliorés en obtenant un attachement clinique interdentaire. L’attache interdentaire est composée de l’attache supracrestale, qui est mesurée de la Jonction amélo-cémentaire (JAC) à la base de la poche ou du sulcus dans la zone interproximale. La perte osseuse interdentaire peut se produire horizontalement et/ou verticalement, avec une régression apicale des tissus mous interdentaires qui suivent le profil osseux.
Ce schéma de perte d’os interdentaire et d’attache a un impact esthétique majeur et influence également les résultats de la régénération du parodonte perdu. De plus, les exigences esthétiques des patients ont augmenté à un point tel que même une récession vestibulaire ou interproximale peu marquée après une chirurgie parodontale peut être considérée comme inacceptable [3-5].
Plus précisément, le rôle esthétique des papilles encadrant une dent a été objectivé globalement par le Pink Esthetic Score (PES). Elles représentent 30 % de la note, sans considérer la présence supplémentaire et fréquente de récession vestibulaire [6].
La présence d’espaces interproximaux ouverts/triangles noirs a été considérée comme l’un des dilemmes les plus délicats en dentisterie en raison de l’impact négatif sur l’esthétique, la phonétique, l’inconfort alimentaire et, pour certaines personnes, une inquiétude chronique quant à leur évolution [7]. Nombreux sont les patients interprétant ces « trous noirs » comme un signe de vieillissement, et leur…