Qu’est-ce qu’une parodontite stade III grade A selon la classification de Chicago 2017 ?
Il s’agit d’une parodontite sévère à progression modérée avec perte potentielle de dents [1].
Les outils à notre disposition
- Sonde parodontale.
- Radiographie rétro-alvéolaire avec angulateur de Rhin.
Notions abordées
Le stade est basé sur la sévérité et la complexité de prise en charge globale, l’étendue de la maladie (localisée ou généralisée si 30 % ou plus des dents sont atteintes) et sa distribution (incisive, prémolaire et/ou molaire).
Le grade fournit des informations sur le risque de progression de la maladie, les aspects biologiques, le pronostic du traitement et les effets sur la santé générale.
Utilisation de ces notions
Le stade III est caractérisé par :
- une perte d’attache clinique (CAL)* interdentaire (dans le site le plus atteint et sur au moins 2 dents non adjacentes) supérieure ou égale à 5 mm ;
- une perte osseuse radiographique** supérieure ou égale à 50 % du support osseux avec une alvéolyse verticale supérieure ou égale à 3 mm ;
- un nombre de dents perdues pour raison parodontale inférieur ou égal à 4 ;
- une profondeur de poche supérieure ou égale à 6 mm ;
- la présence de lésions inter-radiculaires de classe II ou III ;
- un défaut crestal modéré ;
- l’absence de besoin de réhabilitation complexe.
Le grade B est défini par :
- une perte d’attache ou une alvéolyse radiographique inférieure à 2 mm sur les 5 dernières années ;
- un ratio pourcentage d’alvéolyse/âge*** compris entre 0,25 et 1,0 ;
- une quantité de plaque bactérienne en corrélation avec la destruction parodontale.
Les facteurs de risque impliqués dans la progression de la parodontite comme le tabac et le diabète modifient le grade de la maladie. Pour le grade B, le patient est fumeur avec une consommation inférieure à 10 cigarettes…