nouvelle classification et gingivite

  • Par
  • Publié le . Paru dans Parodontologie Implantologie Orale, un nouveau regard n°1 - 15 juillet 2021
Information dentaire
La nouvelle classification définit deux catégories distinctes de gingivites : les gingivites induites par le biofilm et les maladies gingivales non induites par le biofilm. Le but de cet article est de définir les différentes situations cliniques des gingivites induites par le biofilm.

Qu’est-ce que la gingivite induite par le biofilm selon Chicago 2017 ?

Il s’agit d’une lésion inflammatoire résultant d’interactions entre le biofilm et la réponse immuno-inflammatoire de l’hôte, qui reste contenue dans la gencive marginale et ne s’étend pas à l’attache parodontale. Elle est réversible en réduisant le niveau de plaque à un niveau compatible avec la santé parodontale [3]. Pour les patients avec antécédents de parodontite, on préférera le terme d’inflammation gingivale.

La gingivite induite par le biofilm se divise en trois catégories : – associée au biofilm uniquement ; – modifiée par des facteurs de risques systémiques ou locaux ; – modifiée par la prise de médicaments.

Les outils à notre disposition

Seule la sonde parodontale est indispensable ! Encore mieux, une sonde parodontale à pression constante.

Notions abordées

  • L’anamnèse médicale.
  • L’anamnèse parodontale.
  • L’examen clinique visuel.
  • La profondeur de sondage (PS).
  • L’indice de saignement au sondage (BOP = Bleeding On Probing).

Utilisation de ces notions

Le diagnostic de la gingivite est un diagnostic clinique.

L’anamnèse médicale permet la recherche des facteurs de risques systémiques [3] :

  •  tabagisme ;
  •  hyperglycémie ;
  •  nutrition (carence sévère en vitamine C) ;
  •  médication ;
  •  niveau élevé d’hormones stéroïdiennes ;
  •  troubles hématologiques.

L’anamnèse parodontale (« Avez-vous déjà eu un traitement ? ») aide à déterminer si le patient a un antécédent de parodontite. Si tel est le cas, selon le degré d’inflammation, il sera considéré comme [3] :

  • patient parodontal contrôlé (cas de santé parodontale) ;
  •  patient parodontal en rémission (cas d’inflammation gingivale) ;
  • patient parodontal non contrôlé (cas instable de parodontite récurrente).

L’examen clinique visuel permet de rechercher les signes…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Parodontologie

Article réservé à nos abonnés Les contentions post-traumatiques de la dent permanente

En traumatologie dentaire, les contentions sont destinées à stabiliser en place temporairement les dents luxées et déplacées repositionnées durant la...
Parodontologie

Article réservé à nos abonnés La contention parodontale

Les maladies parodontales se caractérisent par la perte d’attache, dont il résulte la destruction des tissus de soutien de la...
Parodontologie

Article réservé à nos abonnés Indications et protocoles cliniques de réalisation des contentions fibrées collées

Les contentions fibrées, constituées pour la grande majorité de fibres de verre imprégnées de résine composite, présentent des avantages en...
Parodontologie

Article réservé à nos abonnés Congrès SFPIO

Les 13, 14 et 15 juin derniers se tenait le congrès national de la SFPIO à La Baule sur le thème...
Parodontologie

Article réservé à nos abonnés Efficacité des techniques chirurgicales de recouvrement radiculaire et syndrome du fil

Le syndrome du fil fait l’objet de nombreuses consultations chez les praticiens. Même s’il est de plus en plus décrit...
Parodontologie

Article réservé à nos abonnés Pemphigoïde cicatricielle chez une jeune femme – cas clinique

RÉSUMÉ La pemphigoïde cicatricielle (PC), ou pemphigoïde des muqueuses, est une pathologie auto-immune inflammatoire chronique affectant principalement les femmes, avec...