Qu’est-ce que la gingivite induite par le biofilm selon Chicago 2017 ?
Il s’agit d’une lésion inflammatoire résultant d’interactions entre le biofilm et la réponse immuno-inflammatoire de l’hôte, qui reste contenue dans la gencive marginale et ne s’étend pas à l’attache parodontale. Elle est réversible en réduisant le niveau de plaque à un niveau compatible avec la santé parodontale [3]. Pour les patients avec antécédents de parodontite, on préférera le terme d’inflammation gingivale.
La gingivite induite par le biofilm se divise en trois catégories :
- associée au biofilm uniquement ;
- modifiée par des facteurs de risques systémiques ou locaux ;
- modifiée par la prise de médicaments.
Les outils à notre disposition
Seule la sonde parodontale est indispensable ! Encore mieux, une sonde parodontale à pression constante.
Notions abordées
L’anamnèse médicale.
- L’anamnèse parodontale.
- L’examen clinique visuel.
- La profondeur de sondage (PS).
- L’indice de saignement au sondage (BOP = Bleeding On Probing).
Utilisation de ces notions
Le diagnostic de la gingivite est un diagnostic clinique.
- L’anamnèse médicale permet la recherche des facteurs de risques systémiques [3] : – tabagisme ; – hyperglycémie ; – nutrition (carence sévère en vitamine C) ; – médication ; – niveau élevé d’hormones stéroïdiennes ; – troubles hématologiques.
- L’anamnèse parodontale (« Avez-vous déjà eu un traitement ? ») aide à déterminer si le patient a un antécédent de parodontite. Si tel est le cas, selon le degré d’inflammation, il sera considéré comme [3] : – patient parodontal contrôlé (cas de santé parodontale) ; – patient parodontal en rémission (cas d’inflammation gingivale) ; – patient parodontal non contrôlé (cas instable de parodontite récurrente).
- L’examen clinique visuel permet de rechercher les signes cliniques de l’inflammation. Il s’agit d’érythème…