Modélisation des contraintes au sein de deux châssis métalliques maxillaire

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  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°5 - 3 décembre 2020 (page 378-385)

6. Volume solide d’éléments finis du châssis métallique maxillaire, ENSTA Bretagne.

Information dentaire
Quelles parties d’un châssis sont soumises aux contraintes maximales ?
Comment expliquer les fractures au sein des châssis métalliques ?
Comment étudier la répartition des forces au sein d’un châssis métallique ?
Quelle technique prospective utiliser ?

Les fractures des Prothèses Amovibles Partielles à Châssis Métalliques (PAPCM) ne surviennent pas de façon aléatoire mais à des sites caractéristiques. C’est en regard des zones de concentrations de contraintes résultant notamment de la conception, de la manipulation ou encore des zones de sollicitation lors des fonctions que sont localisées les fractures. En effet, celles-ci sont à l’origine de sites d’initiations de fissures, la fracture par fatigue mécanique étant le dernier mode de rupture [1].

La Méthode des Éléments Finis (MEF) est une méthode d’analyse précise des contraintes qui a été appliquée dans la biomécanique dentaire, largement utilisée dans les études sur la conception et la répartition des contraintes au sein des PAPCM et des dents supports [2,3]. Face aux essais in vitro, cette méthode offre des avantages tels que sa rapidité de mise en œuvre et son moindre coût [4]. Elle permet de réaliser et traiter des équations aux dérivés partielles par procédé informatique [5].

L’objectif de ce travail a été d’étudier la répartition des contraintes mécaniques au sein de deux châssis métalliques maxillaire et mandibulaire confectionnés pour des édentements de classe III division de 1 de Kennedy par la MEF.

Matériel et méthode

La présente étude a comporté les étapes suivantes : réalisation des châssis métalliques maxillaire et mandibulaire, réalisation des maillages, modélisation par la MEF, analyse des contraintes et déplacements des modèles.

Réalisation des châssis métalliques maxillaire et mandibulaire

Chez un patient présentant un édentement maxillaire et mandibulaire de classe III division 1 de Kennedy, deux châssis ont été confectionnés en laboratoire, en respectant les principes directeurs des tracés des châssis métalliques. Ces derniers étaient composés de connexions principales (un cadre palatin au maxillaire, une barre linguale à la mandibule) et de connexions…

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