Il n’y a pas si longtemps, le composite était considéré comme une solution de restauration de court terme ou de transition avant la mise en œuvre d’un matériau noble, généralement la céramique. Les restaurations directes représentaient en particulier une solution de second choix, souvent dictée par des considérations économiques. La réputation du composite a commencé à s’améliorer à travers ses applications en méthode indirecte, alors que les études ne montrent pas de différences significatives de longévité entre les deux types de mise en œuvre [1].
En outre, le recours à la mise en œuvre directe des composites, c’est-à-dire essentiellement par addition, offre la préservation tissulaire maximale [2, 3], un traitement en une séance, l’absence de provisoire et un coût moindre.
Le changement le plus récent est la facilité à obtenir une parfaite intégration esthétique de façon routinière sans recourir à des stratifications complexes et chronophages.
Cette intégration repose principalement sur la circulation de la lumière dans le composite, la justesse des teintes et l’aptitude au polissage « miroir », apanage des céramiques.