Lors des vingt dernières années, la Médecine buccale et la Chirurgie buccale ont connu des évolutions très différentes, en fonction de la spécialité et des thèmes. L’implantologie constitue indéniablement le progrès majeur en chirurgie buccale. L’intérêt suscité par l’implantologie en a fait une spécialité à part entière, mais tout repose, au départ, sur l’ostéointégration d’une pièce métallique mise en place chirurgicalement. Par ailleurs, il a été établi des recommandations sur les vasoconstricteurs, les agents antiplaquettaires, les antivitamines K et les anti-inflammatoires. Une évolution des recommandations pour la prophylaxie de l’endocardite infectieuse est logiquement attendue. Une nouvelle affection iatrogène, l’ostéonécrose des maxillaires due aux bisphosphonates a été décrite en 2003. La médecine buccale est passée de la connaissance “microscopique” à la connaissance “moléculaire”. Ceci est particulièrement vrai, pour les maladies bulleuses auto-immunes et la carcinogénèse (liée ou non aux Human Papilloma Virus). La spécialité a participé à prise en charge de la pandémie liée à l’infection à VIH et au SIDA, pour les affections bucco-dentaires. La variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (vMCJ) a entrainé l’application de nouvelles mesures, sans doute un peu disproportionnées pour certaines d’entre elles.
Médecine et chirurgie buccales. Du passé simple au futur composé !
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- Publié le . Paru dans Réalités Cliniques n°1 - 15 mars 2010 (page 61-70)
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