Responsable scientifique : Anne Benhamou
Intervenante : Laurine Birault
La prothèse sur implants constitue une solution thérapeutique fiable, présentant des taux de succès particulièrement satisfaisants [1], vectrice d’une augmentation considérable de la qualité de vie des patients. Si la planification implanto-prothétique demande une approche rationnelle, elle est la garantie du succès implantaire, dans un domaine de soin où la communication et le travail d’équipe (praticien – prothésiste – patient) sont essentiels. La maîtrise des impératifs biologiques et mécaniques du traitement futur passe obligatoirement par quatre étapes clefs : le choix de la prothèse, le choix du pilier prothétique, le choix de la technique et des matériaux d’empreinte et la mise en place de la prothèse. Anticiper ces étapes est le gage, pour le praticien débutant comme pour le praticien confirmé, d’une intégration implanto-prothétique de qualité.
Comment choisir la technique d’empreinte ?
L’angulation des axes implantaires, le nombre, le degré d’enfouissement et la distance entre les implants, la stratégie d’acquisition, le type de caméra utilisée et l’expérience du praticien utilisateur sont tout autant de critères décisionnaires pour sélectionner une technique d’empreinte physique ou numérique. Les données scientifiques actuelles valident l’utilisation de techniques d’empreintes numériques dans le cadre d’empreintes sectorielles de petite à moyenne étendue [2, 3]. L’acquisition impliquera alors l’utilisation de transferts numériques (scan bodies), référencés par le constructeur (fig. 1). L’acquisition pourra être menée selon le protocole suivant : une première acquisition après dépose de la vis de cicatrisation ou de tout autre moyen de temporisation enregistrera le profil d’émergence ainsi que les points de contact. Ensuite, une acquisition de l’arcade antagoniste permettra de recréer numériquement…