Dans le traitement de l’édentement complet mandibulaire, l’utilisation de deux attachements axiaux supra-implantaires permet d’améliorer l’équilibre prothétique pendant la fonction. Si l’on examine l’abondante littérature concernant le résultat de la thérapeutique par PACSI, il apparaît clairement que les patients rapportent une amélioration de leur efficacité masticatrice, de leur qualité de vie et de leur satisfaction en rapport avec l’augmentation de la rétention prothétique [1, 2].
Néanmoins, de nombreux auteurs de ces publications cliniques signalent une maintenance souvent importante en rapport avec la perte progressive de l’efficacité de ces dispositifs d’attachements au cours du temps, nécessitant une réintervention [3-5]. La fréquence de ces séances de maintenance se révèle parfois très élevée afin de maintenir le niveau initial de rétention prothétique.
Pour essayer de limiter ces interventions et les coûts associés, beaucoup de travaux scientifiques ont cherché à déterminer l’attachement le plus efficace en termes de résistance au désassemblage et, surtout, le plus résistant à l’usure. C’est ainsi que différentes architectures d’attachements constitués de matériaux différents ont été étudiées. Il est classique de distinguer des attachements de précision où les deux contreparties, mâle (ou patrice) et femelle (ou matrice), sont généralement usinées en alliages métalliques, précieux ou non, et des attachements de semi-précision dans lesquelles la matrice est constituée d’un boîtier dans lequel est clippé un insert de rétention fabriqué en matériau polymère (fig. 1a et b).
Par-delà le temps, il apparaît que les résultats des études cliniques ou des nombreux travaux in vitro n’ont pas été clairement univoques en termes de supériorité d’un système d’attachements de précision ou de semi-précision [6…