De nombreux protocoles de reconstruction de l’os sont disponibles, faisant appel à différents substituts osseux. Parmi eux figurent :
- la régénération osseuse guidée ;
- la reconstruction par bloc ;
- la reconstruction par coffrage ;
- l’ostéotomie sagittale ;
- la distraction osseuse.
- Quelle que soit la technique choisie, le principe de reconstruction est toujours le même, basé sur le recrutement et l’activation ostéoblastique du site greffé à partir de cellules mésenchymateuses.
Le substitut utilisé sert de matrice pour cette colonisation et permet de définir la géométrie de la reconstruction ; ces substituts peuvent être de différentes natures :
- l’os autogène qualifié de « gold standard », mais nécessitant le plus souvent un second site opératoire « donneur », permettant de prélever un volume en adéquation avec la topographie du défaut osseux ;
- les xénogreffes d’origine animale ;
- les substituts synthétiques ;
- l’os allogénique d’origine humaine.
Classification des substituts osseux
Dans le cadre des reconstructions osseuses pré, per ou post-implantaires, par régénération osseuse guidée ou par greffes en bloc, plusieurs choix de substituts s’offrent aux chirurgiens-dentistes. L’os autogène, selon le rapport de 2013 de la Haute Autorité de Santé (HAS) [1], réunit l’ensemble des critères nécessaires : ostéoinduction, ostéoconduction, ostéogenèse, compatibilité immunitaire. La HAS indique simultanément les limites de l’os autogène, la morbidité du site donneur, la faiblesse du volume que l’on peut prélever ainsi que sa variabilité dans certaines situations cliniques.
Ces limites poussent à explorer et à utiliser d’autres biomatériaux. Les substituts osseux se sont révélés une alternative à l’os autogène en chirurgie implantaire notamment, pour pallier le déficit de volume osseux. L’intérêt principal de ces substituts est d’éviter un deuxième…