La réalisation des sutures en odontologie nécessite des fils spécifiques dont la composition et l’utilisation varient en fonction de l’acte (fig. 1). Ils sont présentés en emballage stérile, jetable.
Ces fils sont constitués de deux parties : le fil en lui-même et l’aiguille.
Différents types d’aiguilles
L’aiguille, dont la principale fonction est de pénétrer les tissus afin de guider le fil de suture, se compose de trois parties : la pointe, le corps et la zone de sertissure. Elle est composée en général d’acier chirurgical.
Le corps de l’aiguille
Le corps de l’aiguille permet la préhension de celle-ci par le porte-aiguille et de la guider à travers les tissus.
Il est défini par sa courbure, sa section, son diamètre et sa longueur.
Il existe deux types de section en odontologie : la section ronde, qui est la moins traumatisante mais dont la préhension est délicate, et la section triangulaire inversée, plus rigide, plus facile à maintenir dans les mors de la pince mais un peu plus traumatisante. La courbure de l’aiguille (fig. 2) est exprimée en huitième de cercle : plus le plan à suturer est profond, plus la courbure de l’aiguille doit être importante. En odontologie, on utilisera une aiguille 4/8e de cercle pour les plans profonds, et 3/8e de cercle pour les plans superficiels.
La longueur de l’aiguille sera choisie en fonction de la distance à parcourir entre le point d’entrée et de sortie de la suture. En général, on utilise des longueurs comprises entre 13 et 17 mm.
Le diamètre de l’aiguille est quant à lui défini par le diamètre du fil.
La pointe (fig. 3)
La pointe de l’aiguille doit être tranchante et dure pour pénétrer dans les tissus avec un minimum de traumatisme. On retrouve trois principaux types de pointe :
- La pointe ronde associée à un corps rond, moins traumatisante mais s’émoussant facilement.
- La pointe triangulaire…