Aujourd’hui, s’équiper en numérique n’est plus une option, c’est une question de survie. Dans un contexte où la liberté tarifaire est mise à mal, il est essentiel de s’adapter pour maintenir l’activité économique de nos structures sans baisser la qualité des soins. C’est en cela que le numérique prend tout son sens, car ces outils permettent un gain de temps notoire en diminuant le nombre de rendez-vous nécessaires pour un même acte, mais aussi en réduisant leur durée. C’est l’efficience digitale.
La caméra de prise d’empreinte optique est aujourd’hui la norme, mais elle n’est plus qu’un outil parmi l’ensemble que composent la chaîne numérique.
Pour rappel, le flux numérique se compose de trois maillons indissociables (fig. 2) :
- la première étape dite d’acquisition, elle-même composée de trois sous-ensembles regroupant les éléments de capture en 2D, 3D et 4D maintenant grâce à l’enregistrement des mouvements mandibulaires (jaw motion et motion capture) ;
- la deuxième consiste en l’assemblage des éléments préalablement capturés pour aboutir à la création de l’avatar virtuel ou clone digital du patient ;
- la dernière est l’aboutissement du dessin numérique, c’est l’étape de production des éléments conçus : soit par un procédé additif c’est l’impression 3D ou le frittage laser ; soit par un procédé soustractif : c’est l’usinage.
Développement et maturité de l’impression 3D (fig. 3)
Les techniques de façonnage soustractives manuelles puis automatisées telles que l’usinage sont des technologies qui ont connu un fort essor et bénéficient d’une maturité importante et de plusieurs dizaines d’années de recul.
Les procédés d’usinage font appel à des logiciels de calcul de parcours d’outils qui prennent en compte le diamètre des fraises utilisées, le type de matériau, la vitesse d’avancement…