Depuis plusieurs années, l’extraction implantation immédiate apparaît comme une stratégie de traitement arborant un nombre fleurissant de publications scientifiques [1, 2]. Parallèlement, les sociétés industrielles développent continuellement des implants et instrumentations aux designs innovants afin de faciliter la mise en œuvre de l’implantation post-extractionnelle.
L’intérêt grandissant de ces techniques pour les praticiens réside dans les bénéfices cliniques et biologiques qu’ils revêtent, la réduction du nombre d’interventions chirurgicales, des suites postopératoires et du temps global de traitement.
Cette thérapeutique semble plus employée dans le secteur antérieur où la mise en esthétique implantaire fixe et immédiate est souvent de rigueur pour assurer la temporisation. Malgré la prise de risque que constitue une mise en provisoire sur un site antérieur soumis à des forces de cisaillement qui ne peuvent être négligées, la technique assure une fermeture alvéolaire mécanique et un conditionnement tissulaire prédictible [3, 4].
Au vu du faible niveau de preuve scientifique et du rapport bénéfice/risque pour le patient concernant la réhabilitation provisoire immédiate en secteur molaire, il semble évident qu’il n’est ni nécessaire ni utile d’envisager ce type de projet prothétique le jour de l’extraction. Néanmoins, un défi majeur soulevé par l’implantation immédiate dans le secteur molaire est la capacité du praticien à fermer le site alvéolaire post-extractionnel de manière hermétique.
La fermeture du site chirurgical par technique de traction de lambeau ne peut s’obtenir sans quelques compromis (incisions périostées, sutures, déplacement de la ligne muco-gingivale, utilisation d’une membrane résorbable) qui peuvent avoir des conséquences sur les suites postopératoires et la réponse biologique immédiate puis cicatricielle dans la zone péri-implantaire.
Ainsi, le pilier « sealing…