Au cours de ces dernières décennies, de nombreux matériaux ont été élaborés et mis à la disposition des praticiens afin de leur permettre la prise d’empreinte des structures dentaires et, plus globalement, de la cavité buccale.
Cette étape de la prise d’empreinte est liée à la nécessité de communiquer avec le laboratoire de prothèse à travers une réplique la plus précise possible de la situation clinique.
Les silicones par addition, du fait de leurs qualités en termes de temps de travail, de temps de prise, d’élasticité et de stabilité dimensionnelle se sont imposés comme matériaux de choix dans de nombreuses indications [1].
Introduction
Apparu dans les années 1970, le vinyle polysiloxane (VPS) a vu sa gamme s’élargir pour se décliner en autant de viscosités (putty, putty soft, heavy body), couleurs et formats (pistolet automélangeur ou pot) qui lui sont connus aujourd’hui [2].
Comme fréquemment en odontologie, les matériaux à empreinte sont soumis à des changements de paradigme, à des effets de mode incités par le marché, mais également à l’évolution de nos pratiques.
En parallèle, la révolution adhésive dans le domaine de la dentisterie restauratrice est devenue un véritable « game-breaker » de nos prises en charge et de notre relation à la réhabilitation de l’organe dentaire.
Ainsi, accompagnant cette vague de la dentisterie adhésive, le développement de matériaux transparents de la famille des polyvinylsiloxanes est observé depuis les années 2000. La transparence de ces matériaux autorise le praticien à s’affranchir, dans certaines situations cliniques, du recours à un laboratoire de prothèses pour la réalisation de restaurations dentaires.
Le VPS n’a cessé d’évoluer et s’est imposé comme un matériau incontournable : Memosil 2®, Exaclear, Clear BiteTM, sont autant d’exemples de ces matériaux d’empreinte récents offrant des possibilités accrues de…