ans le cas des verrues, c’est un des cinquante papillomavirus (HPV 1, 2,… 50) aujourd’hui identifiés qui colonise la partie superficielle de la peau ou d’une muqueuse et provoque cette petite tumeur bénigne si caractéristique.
Même si une petite plaie superficielle peut favoriser l’entrée du virus, comme pour toutes les affections virales, c’est l’immunité individuelle qui joue un rôle important dans l’implantation et le développement d’une verrue.
Comment contracte-t-on une verrue ?
Les maladies humaines affectant l’immunité (maladies virales, fongiques ou bactériennes par exemple) peuvent être, dans un second temps, à l’origine de l’apparition d’une verrue. En effet, momentanément immunodéprimé, l’individu ne peut plus se défendre spécifiquement et la verrue prolifère.
Chez l’enfant, la contamination se fait le plus souvent par contact au niveau des pieds (verrues plantaires), souvent dans des lieux humides fréquentés par un public nombreux tels qu’une piscine ou une salle de sport. Le soin des petites plaies superficielles, le port de chaussons adaptés, évitant le contact avec les sols humides, et une hygiène rigoureuse diminuent donc fortement les risques de contamination.
Chez l’adulte, aux vecteurs de contaminations précédemment décrits, s’ajoutent les risques d’atteintes génitales. La verrue identifiée dans la muqueuse est désignée par le nom de condylome ; elle appartient à la famille des maladies sexuellement transmissibles (MST), et il convient de s’en protéger comme de toute MST.
Plusieurs formes de verrues
La verrue peut s’implanter à différents endroits du corps et prendre des formes diverses :
– verrue des plantes de pieds et des paumes des mains ;
– verrue vulgaire et papillome verruqueux. Celle-ci se développe principalement sur le visage, les genoux, le dos des mains ou dans le cuir chevelu ;
– verrue plane. Elle se trouve dans les sites décrits précédemment mais, de couleur…