Les verrues, de petites tumeurs ?

  • Par
  • Publié le . Paru dans Profession Assistant(e) Dentaire
Information dentaire
Oui, la verrue est bien une petite tumeur bénigne de la peau, d’origine virale. Comme nous l’indiquions dans le numéro de janvier-février de Profession Assistant(e) Dentaire consacré à la microbiologie, les virus sont des micro-organismes à l’origine de pathologies humaines plus ou moins graves.

ans le cas des verrues, c’est un des cinquante papillomavirus (HPV 1, 2,… 50) aujourd’hui identifiés qui colonise la partie superficielle de la peau ou d’une muqueuse et provoque cette petite tumeur bénigne si caractéristique.
Même si une petite plaie superficielle peut favoriser l’entrée du virus, comme pour toutes les affections virales, c’est l’immunité individuelle qui joue un rôle important dans l’implantation et le développement d’une verrue.
 

Comment contracte-t-on une verrue ?

Les maladies humaines affectant l’immunité (maladies virales, fongiques ou bactériennes par exemple) peuvent être, dans un second temps, à l’origine de l’apparition d’une verrue. En effet, momentanément immunodéprimé, l’individu ne peut plus se défendre spécifiquement et la verrue prolifère.
Chez l’enfant, la contamination se fait le plus souvent par contact au niveau des pieds (verrues plantaires), souvent dans des lieux humides fréquentés par un public nombreux tels qu’une piscine ou une salle de sport. Le soin des petites plaies superficielles, le port de chaussons adaptés, évitant le contact avec les sols humides, et une hygiène rigoureuse diminuent donc fortement les risques de contamination.
Chez l’adulte, aux vecteurs de contaminations précédemment décrits, s’ajoutent les risques d’atteintes génitales. La verrue identifiée dans la muqueuse est désignée par le nom de condylome ; elle appartient à la famille des maladies sexuellement transmissibles (MST), et il convient de s’en protéger comme de toute MST.
 

Plusieurs formes de verrues

La verrue peut s’implanter à différents endroits du corps et prendre des formes diverses :
– verrue des plantes de pieds et des paumes des mains ;
– verrue vulgaire et papillome verruqueux. Celle-ci se développe principalement sur le visage, les genoux, le dos des mains ou dans le cuir chevelu ;
– verrue plane. Elle se trouve dans les sites décrits précédemment mais, de couleur…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Dermatologie buccale

Article réservé à nos abonnés La dysplasie cémento-osseuse : ce que le chirurgien-dentiste doit savoir

Quels sont les quatre formes de DCO ? Péri-apicale : localisée à la région apicale des dents mandibulaires antérieures (fig....
Dermatologie buccale

Article réservé à nos abonnés Intelligence artificielle et dépistage des lésions buccales : synthèse de la littérature

L’intelligence artificielle (IA) est de plus en plus utilisée sur un large éventail d’applications médicales sous la forme de solutions...
Dermatologie buccale

Article réservé à nos abonnés Les langues et stomatites géographiques : ce que le chirurgien-dentiste doit savoir

Comment les symptômes s’expriment-ils ? Les langues et stomatites géographiques sont majoritairement asymptomatiques. Lorsque la douleur est présente, on observe...
Dermatologie buccale

Article réservé à nos abonnés Pigmentations buccales : quand les médicaments laissent leurs traces

Anamnèse Un homme de 71 ans, non-fumeur, est référé par son médecin traitant pour l’apparition récente de pigmentations au niveau...
Dermatologie buccale

Article réservé à nos abonnés La biopsie/exérèse de la muqueuse buccale en pratique de cabinet

Indications Les indications de la biopsie et de l’exérèse sont présentées dans la figure 1. Matériel nécessaire (fig. 2 à...
Dermatologie buccale

Article réservé à nos abonnés Les kératokystes : ce que le chirurgien-dentiste doit savoir

Quelles manifestations cliniques doivent alerter le praticien ? Le kératokyste isolé non syndromique ne présente pas de manifestations cliniques spécifiques. Il...