Les obligations de chirurgien-dentiste en matière d’urgence sont définies par le Code pénal, le Code de la Santé Publique et le Code de Déontologie.
Le praticien se doit en effet :
• de porter assistance à la personne en péril,
• de participer à la permanence des soins,
• d’assurer la continuité des soins en son absence,
• d’informer le praticien traitant de son intervention.
Comment discerner l’urgence vraie du rendez-vous pressé ? L’urgence est-elle toujours liée à la douleur ? Le patient est-il au téléphone ou présent à la première heure ? L’exigence d’un détartrage à la veille d’un mariage, la perte d’une dent provisoire, la douleur au sucre doivent-elles nécessiter un rendez-vous immédiat ? S’agit-il d’une suite de soins ?
Sans vous substituer au chirurgien-dentiste qui établira le diagnostic précis, en posant quelques questions ouvertes avec une suite logique, vous allez pouvoir déterminer en principal la nature et le degré de l’urgence.
Il est conseillé d’amener le patient à décrire son état avec ses propres mots, afin de valider sa sincérité par des questions dites ouvertes : Que vous arrive-t-il ? Depuis quand ? Quels médicaments avez-vous pris ? Si c’est un enfant : son âge ?
A proscrire les questions du type :
« c‘est douloureux ? » « ça vous gêne ? » « Vous souhaitez un rendez-vous rapidement ? », ces questions fermées amènent naturellement les patients à répondre par l’affirmative puisqu’ils souhaitent tous un rendez-vous au plus vite et vous obligent à le fixer séance tenante !
Nous vous proposons une synthèse de quelques tableaux cliniques les plus fréquents qui peuvent vous permettre d’établir une fiche personnalisée pour un questionnement adapté.
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