Partie 4 - Technique et stratégie dans les secteurs postérieurs : conjuguer digue et matrices
Cas 1 – digue et excavation des tissus cariés
1. 14 et 16 sont à traiter.
2 . Afin de faciliter le franchissement des zones de contact proximales, les contours irréguliers et tranchants
des anciennes obturations sont préalablement éliminés. La zone cervicale n’est pas concernée par cette préparation initiale ; elle doit guider le latex en profondeur dans le sulcus. Afin d’obtenir d’emblée la meilleure rétraction gingivale possible, des doubles ligatures sont mises en place sur 14 et 16.
3 . Dans les zones les plus sous-gingivales (concavité mésiale de 16 en particulier), un surplus de rétraction
est nécessaire. La mise en place d’une bande de téflon additionnelle offre une rétraction verticale et horizontale qui permet de nettoyer les tissus cariés sans risque d’endommager la digue.
4. La radiographie post-traitement confirme l’efficacité de l’excavation carieuse et l’ajustage satisfaisant de l’onlay en céramique.
Cas 2 – digue, matrice et caries sous-gingivales proximales
5. Chez ce patient de 91 ans sous traitement médical lourd, les caries en 45d et 46m doivent être traitées avant une hospitalisation d’une durée indéterminée, tout en privilégiant les techniques les plus simples et les moins coûteuses. Un traitement en une séance et des restaurations directes sont choisis.
6. La stratégie initiale est identique à celle mise en œuvre pour le cas 1 : digue, doubles ligatures et téflon permettent de nettoyer les tissus cariés en toute sécurité.
7. Mais quel système de matrice choisir ? Il paraît assez clair qu’un profil proximal convexe et une zone de contact ferme ne peuvent être obtenus qu’au moyen de matrices sectorielles. Mais ces systèmes sectoriels sont plus délicats à utiliser que les matrices circulaires. À l’aide d’une spatule de bouche, un espace est alors aménagé entre le téflon…