Partie 1 - Les feuilles de digue, les pinces à trous, le cadre, les crampons, la pince à crampons
Les feuilles de digue
Elles peuvent être avec ou sans latex. Actuellement, les feuilles à base de latex, de préférence épaisses, offrent les meilleures propriétés d’élasticité et procurent une plus forte rétraction des tissus périphériques. L’unique indication des feuilles de digue fines est l’isolation de la seule dent à traiter (une pratique courante en endodontie). Notre préférence est de pratiquer une isolation par quadrant, une dent postérieure et deux dents antérieures à la(aux) dent(s) à traiter. L’étanchéité sera plus facile à obtenir au niveau de la dent traitée et le champ de travail sera plus dégagé du fait de la rétraction plus importante des tissus mous périphériques (lèvres, joues, langue).
Par ailleurs, le choix de la couleur de la digue ne constitue pas un détail, car son impact sur la luminosité apportée sur le site opératoire est considérable. Nous préférons à cet égard les feuilles de couleur bleu ciel.
Les tailles de feuilles disponibles sont de 5’x5’ ou 6’x6’ (en pouces). Le choix est lié à la taille de la bouche du patient et aux préférences personnelles du praticien.
Les pinces à trous
L’objectif est d’obtenir une coupe franche, dessinant un trou parfaitement rond et sans ébarbure. Un pointeau acéré, une gorge de réception parfaitement ronde, une action de perçage franche combinée à une traction de la feuille de digue dans le sens opposé à celui du pointeau, doivent permettre d’obtenir un trou parfaitement rond (fig. 1).
Le type de pince (Ainsworth ou type IV) est alors accessoire et dépend des préférences de chacun.
Le cadre
Il est appliqué de préférence au-dessus de la feuille de digue (côté praticien, pas côté patient). Cela permet en particulier de disposer de l’armature du cadre pour accrocher et mettre secondairement en tension des ligatures (fig. 2a et b).