Cette première partie dresse un état des lieux des risques les plus fréquents et les plus graves auxquels peut être confronté un(e) assistant(e) dentaire. Dans un prochain numéro, nous aborderons les manœuvres de prévention qui permettent d’exercer cette activité avec un maximum de sécurité.
Les déclarations d’accidents du travail permettent d’objectiver un certain nombre de risques, la plupart traumatiques.
- Les chutes, à l’occasion des nombreux déplacements sur des sols glissants, encombrés d’objets ou dans les escaliers. Elles entraînent des plaies, des contusions ou des fractures, parfois même des pertes de connaissance. Ce sont les accidents les plus fréquents chez l’assistant(e) dentaire.
- Les agressions physiques et verbales de la part des patients, des contacts extérieurs ou des collègues de travail.
- Les brûlures, avec le matériel de stérilisation par exemple.
- Les accidents électriques.
- Les accidents d’exposition au sang (AES) : piqûre ou coupure septique avec des instruments de soins, lors du travail en bouche ou lors de la phase de décontamination (fig. 1 et 2).
Le risque biologique
Le risque biologique est l’un des risques les plus graves encouru par l’assistant(e) dentaire. C’est un risque accidentel d’infection ou d’intoxication lié à l’exposition à un agent biologique. Sa sévérité est variable en fonction du type de contamination, du temps d’exposition et des circonstances. On peut distinguer deux types de contamination :
- Le contact direct, cutané, oculaire ou respiratoire avec les micro-organismes pathogènes présents chez le patient dans le sang, la salive, le pus ou les sécrétions nasales.
- Le contact indirect par les mains souillées, le matériel d’intervention, les opérations de nettoyage ou d’élimination des déchets. La piqûre lors du recapuchonnage d’une aiguille d’anesthésique en…