La perte de substance intéresse deux types de tissus, l’émail et la dentine, ayant des caractéristiques et des propriétés différentes. Ces paramètres, ainsi que le volume de la perte de substance, sont à prendre en compte pour le choix du mode de restauration.
La durée de vie des restaurations varie selon le matériau utilisé, le protocole, la qualité de l’opérateur, mais aussi le patient (parafonction, risque carieux, hygiène…).
Il existe deux grands types de restauration de perte de substance : directe et indirecte.
Les restaurations indirectes ont montré des performances mécaniques supérieures aux restaurations directes [1, 11-13], ce qui en a fait la solution de choix pour les pertes de substance importantes dans les secteurs postérieurs.
Le matériau de choix pour les restaurations directes de petite et moyenne taille est le composite [1-3]. Les principales causes d’échec des restaurations directes observées sont : la fracture de la restauration, la fracture de la dent elle-même, la perte de la morphologie, la perte de l’étanchéité marginale et la reprise de carie [2, 11, 13, 15].
La démocratisation des composites microhybrides et l’apparition de nouveaux matériaux utilisés comme substituts dentinaires tels que les composites fibrés et les CVI [16, 19] permettent de repousser les limites en matière de restauration directe [4-6]. Toutefois, les restaurations directes ne peuvent répondre à toutes les situations cliniques [14].
Les matériaux pour les restaurations indirectes sont les composites, les matériaux hybrides et la céramique (disilicate de lithium). Ces restaurations sont assemblées par collage de la pièce aux structures dentaires sous-jacentes après préparation et conditionnement du substrat dentinaire.
La maîtrise de la pose du champ opératoire est un élément important, aussi bien lors de la réalisation de la préparation que lors de l’assemblage.
Rappel sur les composites
Un matériau composite…