Responsable scientifique : Olivier Leroux
Intervenant : Gil Tirlet
Les préparations pour restaurations partielles en céramique collées du secteur postérieur, allant du table top au veneerlay, sont les nouvelles ambassadrices de la dentisterie contemporaine biomimétique.
Elles font appel à une stratégie basée sur le comblement réfléchi des pertes de substances et sur une calibration des épaisseurs de préparation, afin de respecter la biologie et la biomécanique de la dent naturelle.
Fondement biomimétique
La dent est « une chaîne d’amortissement naturelle » : c’est l’ensemble de sa structure, avec l’émail, la jonction amélo-dentinaire, la dentine, qui permet d’amortir les contraintes.
Cela a conduit à introduire un nouveau terme en dentisterie biomimétique, celui de « biocontour » ou « Bio Rim » ou « ferrule biologique ».
L’overlay peut être apparenté à un dôme de cathédrale. Selon Milichich, si l’émail occlusal, est considéré comme un dôme de cathédrale, le Bio contour représente quant à lui l’ensemble des murs qui supportent ce dôme (fig. 1).
Les restaurations partielles postérieures doivent viser à recréer si possible les continuums biomécaniques de la dent naturelle tout en préservant le maximum de tissu.
Nouvelle classification des overlays
• L’overlay de restitution : restaurations d’épaisseur modérée à très fines
Cette restauration vise à reprendre les morphologies occlusales dans le cas de faibles délabrements sur la dent concernée.
S’agissant de la forme la plus conservatrice de l’overlay, cette restauration vise à réaménager les courbes occlusales.
• L’overlay de renforcement : pertes de substance faibles à modérées
Lorsqu’une ancienne restauration est déposée, les murs de la dent sont fragilisés. Le principe de cet overlay vise à renforcer ces parois, notamment sur des dents fêlées, tout en respectant le principe…