Les protocoles photographiques en dentisterie

  • Par
  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°5 - 15 décembre 2022 (page 328-337)
Information dentaire
Doit-on photographier une situation clinique en fonction de son intuition ? À quel moment clinique doit-on prendre des photos ? En quoi la documentation est-elle un plus dans les différents types de traitement ?

Depuis son invention, la photographie a été exploitée comme outil d’observation et d’archivage de tout ce qui nous entoure : les constructions célèbres, les paysages, l’être humain, les œuvres d’art… Tout ce qui peut être photographié est enregistré selon des procédures de prise de vues précises afin de garantir la fiabilité, l’objectivité et la reproductibilité des documents ainsi obtenus.

A partir du moment où le photographe s’astreint au respect d’un certain nombre de règles adaptées à un sujet donné, on peut alors parler de protocole photographique [1].

La photographie, discipline artistique par essence, guidée par l’intuition et la subjectivité, devient source d’objectivité lorsqu’elle répond à des règles. En dentisterie, lors de l’établissement d’un diagnostic, la communication avec le patient, l’équipe de soins ou la documentation d’une séquence clinique, l’objectivité et la rigueur des prises de vues seront un atout [2].

Associée à l’examen clinique, au status radiologique, à la fabrication de modèles d’étude, la photographie dentaire rend possible une collecte de données cliniques pertinentes et reproductibles. Elle permet d’obtenir une évaluation précise de la santé orale du patient et elle rend possible l’anticipation des éventuelles difficultés et la reproductibilité des résultats désirés.

Trois types de données

Il est possible de distinguer trois types de données [3] qui vont simplifier le cheminement du chirurgien-dentiste :

  • Les données quantitatives : en fonction de la situation clinique et de la complexité du traitement à venir, le nombre de clichés nécessaire à la réflexion avant l’action sera différent. Une intervention « simple » demandera moins de documents qu’une réhabilitation de la cavité orale.
  • Les données qualitatives : chaque cliché doit répondre à une intention photographique claire [4] et précise et doit apporter un…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Imagerie

Article réservé à nos abonnés Validité des outils numériques dans la démarche occlusale

L’utilisation des scanners intra-oraux (SIO) est de plus en plus fréquente dans notre pratique dentaire.  Dans un contexte où la...
Imagerie

Article réservé à nos abonnés Rayons X

Contexte clinique Un patient de 12 ans, accompagné de sa maman, consulte l’orthodontiste pour obtenir un avis sur conseil de...
Imagerie

Article réservé à nos abonnés Système ICam : intérêts et protocole

Depuis la dernière décennie, une augmentation importante des recherches liées aux outils numériques est constatée, y compris dans le cadre...
Imagerie

Article réservé à nos abonnés Le cabinet dentaire numérique à travers le concept 2D3D4D

Un cabinet dentaire numérique n’est pas différent d’un cabinet qui utilise des outils analogiques, il s’appuie largement sur les données...