Trouver un équilibre buccal passe à la fois par l’écologie locale et par la bonne santé du patient. Il y a donc deux approches principales pour limiter les maladies carieuses et parodontales : traiter les dents et le parodonte, et s’intéresser à l’immunité du patient, à son équilibre alimentaire, à ses perturbations biologiques et à son hygiène de vie.
Depuis une dizaine d’années, les probiotiques ont fait leur entrée dans l’offre de santé faite aux patients. Connus par leur présence notamment dans les produits fermentés, ils sont associés à des effets bénéfiques. Au début du siècle déjà, on attribuait aux bactéries lactiques la capacité de protéger de certains désordres intestinaux. C’est en 1965 que le terme de probiotique (du grec pro, qui signifie « pour », et biotikos, qui signifie « en faveur de la vie ») est utilisé [1].
À l’heure où le terme de microbiote est connu des patients autant dans la sphère oro-faciale que digestive, de nombreuses recherches, dont certaines surveillées par la Commission européenne, cherchent à valider l’utilisation de micro-organismes vivants à une dose très faible et qui pourrait provoquer des effets bénéfiques sur la santé.
Plusieurs groupes de probiotiques
Les principaux sont les bactéries lactiques, notamment les lactobacilles ou les bifido bactéries. Il existe aussi des levures de type saccharomyces, dont la levure de bière ou de pain est la plus connue et a été l’une des premières à recevoir une autorisation de mise sur le marché.
Le principe est donc, pour les probiotiques, d’utiliser des micro-organismes vivants qui stimuleraient la croissance de…