Porte-empreinte du commerce
On les trouve avec des tailles et/ou formes différentes, ils sont le plus souvent en métal, mais parfois en plastique jetable (attention ils sont moins rigides et susceptibles de se déformer lors de l’empreinte) (fig. 1).
Ils peuvent être perforés ou avec des rétentions intégrées dans l’intrados comme les porte-empreintes Rimlocks ou les porte-empreintes du Dr Jourdin (fig. 2).
Il est facile de distinguer les porte-empreintes du maxillaire avec la partie pleine pour l’enregistrement du palais et les porte-empreintes de la mandibule avec une échancrure pour la langue (fig. 3).
Les porte-empreintes en prothèse complète s’identifient facilement par leur forme spécifique beaucoup moins profonde et leur intrados de forme arrondie pour les édentements complets.
Ils peuvent être perforés pour les empreintes primaires à l’alginate (fig. 4) ou non perforés dans le cas de technique d’empreinte primaire au plâtre, il est alors nécessaire de mettre un adhésif adapté (fig. 5).
Les porte-empreintes sectoriels peuvent parfois s’utiliser dans certaines indications d’empreinte pour des restaurations unitaires en prothèse conjointe (patient ayant de forts réflexes nauséeux par exemple) (fig. 6).
Les porte-empreintes de mordu ou Bite-Tray (fig. 7 et 8) permettent une empreinte pour des prothèses conjointes unitaires avec des patients ayant une occlusion bien calée. L’empreinte se faisant en mordu, il n’est pas nécessaire de faire une empreinte antagoniste.
Les porte-empreintes individuels ou PEI
Ils sont élaborés à partir d’une empreinte primaire et sont donc dédiés à un patient unique !
Ils permettent de réaliser une empreinte secondaire plus précise qui donnera un modèle de travail pour le prothésiste.
Au laboratoire de prothèse, les PEI en prothèse adjointe partielle ou complète sont réalisés avec un matériau en résine auto ou photopolymérisable ou matériau thermoplastique (fig. 9…