Le dictionnaire de l’Académie Française [1] donne les définitions suivantes du verbe « restaurer » et de l’adjectif « esthétique » :
– Restaurer : remettre en état ce qui avait été dégradé, détérioré, lui redonner son aspect d’origine. En médecine : remettre en état, réparer un tissu, un organe.
– Esthétique : qui se rapporte à la connaissance ou au sentiment du beau ; qui est relatif au beau et, par extension, qui est relatif à l’art ; qui a un certain caractère de beauté, d’harmonie, qui est agréable à voir ; qui répond à des préoccupations de beauté corporelle.
La dentisterie restauratrice esthétique peut ainsi être vue comme le mariage de l’art et de la science [2] et vise donc à créer une restauration harmonieuse dont l’aspect se rapproche le plus possible de l’état initial de la dent à restaurer ou de celui qu’elle aurait dû avoir.
Les outils numériques en odontologie reposent essentiellement sur deux versants :
- L’acquisition numérique des données cliniques : photographies, radiographies 2D et 3D, empreintes optiques, occlusion dynamique, scans faciaux… avec pour objectif de réaliser les traitements les plus adaptés à la situation clinique.
- La conception et la fabrication assistées par ordinateur (CAO et FAO) : l’exploitation des éléments numérisés par des logiciels dédiés permet l’analyse diagnostique et la création de restaurations les plus personnalisées possibles.
Dans le cadre de la réhabilitation du secteur antérieur, les prérequis actuellement réellement indispensables à l’intégration d’un flux de travail numérique sont des photographies du visage et intra-orales de qualité ainsi que des empreintes optiques des deux arcades en occlusion. Les photographies standardisées sont à la base de tous les concepts d’analyse et de conception de sourires et des logiciels dédiés [3-5]. Si les scanners faciaux trouvent tout leur sens dans…