L’adaptation marginale d’un élément de prothèse scellée sur sa préparation constitue un objectif majeur d’intégration et de pérennité prothétique. Depuis l’empreinte jusqu’à l’assemblage de l’élément prothétique, de nombreuses étapes qui sont autant de sources d’erreurs potentielles se succèdent en clinique et au laboratoire. Le choix et la mise en œuvre de la technique d’empreinte et du matériau les mieux adaptés à la situation clinique à traiter visent l’enregistrement d’un maximum d’informations utiles à la réalisation de l’élément prothétique au laboratoire. Le moulage issu de cette empreinte doit y être préparé en un modèle de travail afin de faciliter et d’optimiser la réalisation du dispositif médical sur mesure capable de répondre à tous les objectifs d’intégrations prothétiques. Les principaux aménagements concernent l’accès facilité à la ligne de finition prothétique par les instruments pour répondre aux objectifs majeurs d’adaptation marginale. Cela implique l’individualisation de chaque préparation en un modèle positif unitaire (MPU), mais dont la situation par rapport aux autres éléments de l’arcade doit être préservée.
De nombreux types de modèles et de matériaux peuvent être alors employés à dessein, avec pour chacun, des avantages et des inconvénients.
Cet article se propose de présenter et d’évaluer les qualités des principaux systèmes de modèle de travail.
INFORMATIONS FOURNIES PAR LE MODÈLE DE TRAVAIL
Les maîtres modèles, supports du travail de réalisation prothétique, sont donc issus d’un moulage reproduisant fidèlement toutes les caractéristiques morphologiques et dimensionnelles des préparations dentaires et de leur environnement enregistrées par l’empreinte (1).
De la réalité clinique au modèle de travail, les marges d’erreur sont idéalement réduites par le choix de matériaux adaptés et la mise en œuvre de protocoles stricts…