Pourquoi porter un masque ?
Au cabinet dentaire, son port est obligatoire pour l’ensemble du personnel afin de prévenir la contamination du patient et de son environnement (air, surface, produits).
L’activité de soins est particulièrement à risque pour le chirurgien-dentiste et l’assistant(e), du fait de la promiscuité entre eux et le patient.
De plus, les instruments ultrasoniques et rotatifs (turbine, contre-angle) provoquent une nébulisation importante, source potentielle de contamination.
Quelles sont les différences entre un masque chirurgical et un masque FFP2 ?
Un masque chirurgical n’est pas conçu pour protéger le porteur contre l’inhalation ou l’ingestion d’agents infectieux transmissibles par voie aérienne. Pour cela, d’autres types de masques offrent une meilleure protection. Ce sont des masques de protection de classe FFP (filtering facepiece particles ou pièce faciale filtrante) (fig. 1).
Selon la norme EN 149, il en existe trois classes par ordre croissant de filtration : FFP1, FFP2 et FFP3. Cette classification prend en compte l’efficacité du filtre : ils doivent arrêter respectivement au moins 80 %, 94 % et 99 % des particules (fig. 2).
Le taux de fuite vers l’intérieur est également évalué, le masque devant être correctement ajusté sur le visage pour permettre des taux de fuite d’air respectivement inférieurs à 22 %, 8 % et 2 %.
Les masques de type FFP sont donc beaucoup plus ajustés et beaucoup plus filtrants. Cependant, leur port entraîne un plus grand inconfort, et des difficultés pour respirer convenablement. La durée de leur usage s’en trouve diminuée.
Les masques N95 (norme américaine) et les masques KN95 (norme chinoise) sont de classe équivalente et ont des propriétés proches des FFP2.
Quelle est l’efficacité des masques en tissu ?
Pour faire face au manque de masques à usage unique, des solutions de masques « faits maison » en tissu…