Tous les implants en titane présentent une fine couche adhérente d’oxydes de titane d’environ 5nm. Les techniques d’anodisation permettant d’augmenter l’épaisseur de cette couche d’oxydes et pouvant aller jusqu’à 600 nm ou plus, conduisant à une réponse osseuse significativement plus importante. En épaississant la couche d’oxydes, il se produit un changement de la cristallinité et la surface de l’implant devient poreuse. De plus, selon le type d’électrolyte utilisé, des ions peuvent s’agglomérer à la surface.
Le but de cet article est d’évaluer la nature des liaisons biomécaniques et biochimiques pouvant s’établir entre l’implant à état de surface modifié par procédés chimiques et le tissu osseux environnant. En dépit de la non modification de l’état de surface, la réponse osseuse augmente de façon très importante autour de certains implants oxydés. Les auteurs émettent l’hypothèse qu’une réelle interaction biochimique peut se produire entre les tissus environnants et les surfaces implantaires oxydées et que, de ce fait, les implants oxydés doivent être considérés comme très prometteurs pour l’avenir.
Les implants oxydés : perspectives d’avenir ?
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- Publié le . Paru dans Réalités Cliniques n°4 - 30 décembre 2002 (page 329)

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