Les implants courts au maxillaire postérieur : une alternative fiable et peu invasive

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  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°5 - 30 novembre 2015 (page 305-310)
Information dentaire
Les implants courts peuvent-ils être utilisés dans les secteurs maxillaires postérieurs ?
Quel est leur taux de survie comparativement aux implants longs ?
Comment gérer un cas clinique ?

Les implants courts (≤ 8 mm) peuvent constituer une bonne alternative aux implants standards. Le recours aux techniques d’augmentation osseuse peut être évité, réduisant ainsi la morbidité et le risque de complications pour le patient. Les études les plus récentes montrent des taux de survie comparables à ceux des implants longs.
Nous illustrerons l’intérêt de l’utilisation d’implants courts dans les zones maxillaires postérieures avec un cas clinique de bridge complet réalisé en technique CAD/CAM.
Dans les régions postérieures du maxillaire, la pose d’implants standards est souvent limitée par la présence du sinus maxillaire. Le volume osseux sous-sinusien résiduel résultant de la pneumatisation du sinus maxillaire et de la résorption osseuse postextractionnelle a amené les praticiens à élaborer nombre de techniques d’augmentation osseuse : comblement sous-sinusien par voie crestale ou latérale, régénération osseuse guidée, greffe d’apposition etc. Ces techniques d’augmentation osseuse indépendamment de la réticence des patients à les accepter, et ensuite à les supporter, ne sont pas exemptes de complications.
Au cours de ces dernières années, un réel engouement pour les implants courts semble se dessiner, avec des taux de survie équivalents aux implants standards.

Cas clinique
Il s’agit d’un patient de 72 ans, en bonne santé et déjà porteur d’implants à la mandibule. Il a bénéficié de 4 implants symphysaires pour stabiliser une prothèse amovible complète et souhaite une réhabilitation fixe au maxillaire.

Analyse des volumes osseux disponibles et planification implantaire
L’analyse des volumes osseux disponibles s’effectue dans le logiciel Simplant® à partir des données Dicom du cone beam du patient. Les zones postérieures sous-sinusiennes ne permettent pas la mise en place d’implants standards sans augmentation osseuse préalable ; ce que refuse catégoriquement le patient (fig. 1).
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