De l’essayage au collage et aux finitions marginale et occlusale
Dans les cas de facettes comme dans toute réalisation prothétique antérieure, il est indispensable de fournir au laboratoire un dossier complet sur la forme et la couleur souhaitées, assorti des éléments nécessaires aux réglages des déterminants fonctionnels. Ainsi, les macrophotographies des dents de référence, un portrait du patient, des moulages des prothèses provisoires ou des masques lui sont systématiquement transmis dans le cadre des restaurations céramiques antérieures [1]. De plus, pour les facettes dont le comportement optique est semi-translucide, le laboratoire a besoin de connaître la couleur du support [2]. Elle peut faire l’objet d’un relevé de couleur à partir de teintiers spécifiques [3].
La première partie de cet article a été consacrée à des tours de main sur les facettes, en partant de l’analyse esthétique initiale jusqu’à la prise d’empreinte et à la réalisation des restaurations provisoires [4]. Après la fabrication des facettes par le prothésiste, cette partie s’intéresse à la deuxième séance clinique. Il ne s’agit en aucun cas d’un exposé chronologique de toutes les étapes des traitements de surface, d’assemblage et de finition des facettes, mais simplement de présenter 15 « trucs et astuces » allant de l’essayage au collage et aux finitions marginale et occlusale.
1. savoir contrôler la précision d’ajustage
Après réception du travail réalisé par le prothésiste, un premier contrôle des facettes se fait sur le modèle de travail et sur son doublon (modèle non séparé avec conservation de la gencive en plâtre) (fig. 1a). Il s’agit de vérifier à ce stade la précision d’ajustage des limites et des points de contact proximaux ainsi que l’occlusion, laquelle n’est pas contrôlable en bouche avant le collage. Chaque pièce sera également examinée unitairement pour s’assurer qu’elle ne présente pas de fêlure. La plupart des défauts sont en général…