Les facettes en céramique : les clés du succès – Partie 1

  • Par
  • Publié le . Paru dans Biomatériaux Cliniques n°2 - 15 octobre 2018 (page 58-67)
Information dentaire

De l’analyse esthétique initiale à la prise d’empreinte et à la réalisation des restaurations provisoires

La demande esthétique croissante des patients se traduit par une augmentation du nombre de consultations ayant pour objectif la réhabilitation du sourire. Les facettes en céramique, qui appartiennent à la famille des restaurations adhésives en céramique (RAC), font partie de l’arsenal thérapeutique du praticien et permettent de répondre à de nombreuses problématiques : dents réfractaires au blanchiment, corrections de forme, fractures coronaires étendues, usures… [1-3]. Ce type de restauration est fiable et durable [4,5], mais pour obtenir des résultats pérennes, certaines règles sont incontournables. L’une des plus fondamentales s’inscrit dans une philosophie minimalement invasive qui consiste à conserver le maximum de surface amélaire pour optimiser le collage [6-9]. Le collage dentinaire, même s’il obtient des valeurs d’adhérence initiale presque équivalentes au collage amélaire, pose en effet le problème de la dégradation hydrolytique de l’adhésif [10, 11].

Cet article, consacré aux étapes partant de l’analyse esthétique initiale jusqu’à la prise d’empreinte et la réalisation des restaurations provisoires, présente 14 tours de main.

1. Des aides optiques indispensables

Dans la dentisterie restauratrice moderne, les aides optiques sont indispensables. Pour de faibles grossissements, le système Galilée est suffisant (fig. 1a), alors qu’au-delà de x3, le système optique Kepler est recommandé, car il développe moins de distorsions périphériques [12]. Les trois photos intrabuccales ci-dessus montrent la différence d’échelle de travail entre une vision normale (fig. 1b), une vision avec un grossissement de 2,5 (fig. 1c), et une vision avec un grossissement très fort de 5 (fig. 1d). Si l’appréciation esthétique doit se faire sans aide optique pour garder une perception globale, certains actes comme la réalisation de lignes de finition juxta-gingivales avec des fraises de micro-dentisterie nécessitent…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Biomatériaux

Article réservé à nos abonnés Adhésion / Adhérence : généralités

1/ Qu’apporte la dentisterie adhésive en termes biologiques, biomécaniques et esthétiques ? Sur le plan biologique, l’adhésion permet la préservation de...
Biomatériaux

Article réservé à nos abonnés Les dispositifs médicaux

1/ Quel est l’un des objectifs principaux du règlement européen 2017/745 relatif aux dispositifs médicaux ? A. Faciliter l’importation de dispositifs...
Biomatériaux ODF

Article réservé à nos abonnés Le collage en ODF

Cette série de questions se réfère à l’article « l’assemblage collé en orthodontie (partie 1) : définition et données actuelles » [Biomatériaux Cliniques. 2023;8(2)] 1/...
Biomatériaux

Article réservé à nos abonnés Les composites

1/ Définition d’un composite dans l’industrie, et en dentisterie. Dans l’industrie, un composite est un matériau constitué d’au moins deux...
Biomatériaux

Article réservé à nos abonnés Les Ciments verres ionomères

1/ Quelles sont les différentes applications des CVIMAR ou des CVI haute viscosité (CVIHV) en dentisterie restauratrice ? Les CVIMAR et...
Biomatériaux

Article réservé à nos abonnés Adhésion / Adhérence à la dentine

La dentine : généralités 1/ Quelles sont les caractéristiques principales qui différencient l’émail et la dentine et qui expliquent pourquoi on...