De l’analyse esthétique initiale à la prise d’empreinte et à la réalisation des restaurations provisoires
La demande esthétique croissante des patients se traduit par une augmentation du nombre de consultations ayant pour objectif la réhabilitation du sourire. Les facettes en céramique, qui appartiennent à la famille des restaurations adhésives en céramique (RAC), font partie de l’arsenal thérapeutique du praticien et permettent de répondre à de nombreuses problématiques : dents réfractaires au blanchiment, corrections de forme, fractures coronaires étendues, usures… [1-3]. Ce type de restauration est fiable et durable [4,5], mais pour obtenir des résultats pérennes, certaines règles sont incontournables. L’une des plus fondamentales s’inscrit dans une philosophie minimalement invasive qui consiste à conserver le maximum de surface amélaire pour optimiser le collage [6-9]. Le collage dentinaire, même s’il obtient des valeurs d’adhérence initiale presque équivalentes au collage amélaire, pose en effet le problème de la dégradation hydrolytique de l’adhésif [10, 11].