Une fois la phase d’ostéo-intégration terminée, la partie prothétique peut commencer, le plus souvent par une prise d’empreinte. L’objectif de cette empreinte est d’enregistrer la position du ou des implants dans les trois dimensions de l’espace, de façon à obtenir un modèle de travail réel ou virtuel permettant la réalisation du ou des éléments prothétiques dans des conditions de précision compatibles avec les impératifs de la prothèse implantaire.
Les empreintes physiques (physico-chimiques ou analogiques)
Matériaux
La particularité de l’empreinte implanto-portée réside dans le fait d’enregistrer une position, en l’occurrence celle de l’implant, plus que la ligne de finition de la préparation par exemple. En effet, la précision des limites, contrairement à une empreinte classique en denture naturelle, est donnée par les pièces implantaires que sont les transferts d’empreinte et les analogues d’implants. Dans le cas d’une empreinte physico-chimique, on coule un maître modèle en plâtre reproduisant très précisément la position de l’implant par rapport aux structures dentaires environnantes. Ceci est d’autant plus important que contrairement aux dents supports de prothèses, l’implant n’a pas de ligament ; cette précision tridimensionnelle conditionne l’obtention de la passivité de l’armature implanto-portée. À défaut, un manque de passivité et de précision risquerait d’entraîner des problèmes biomécaniques sur le moyen ou le long terme.
La difficulté réside dans le choix d’un matériau d’empreinte suffisamment résistant à la déformation pour lutter contre les mouvements associés à la désinsertion, puis à la coulée et la prise du plâtre du maître modèle susceptibles d’induire un déplacement des analogues d’implants. Il faut ainsi choisir un matériau d’empreinte suffisamment « rigide » pour éviter toute erreur. L’utilisation d’un porte-empreinte individuel…