La réalisation de prothèses implantoportées, présente quelques spécificités par rapport à la prothèse dentoportée « traditionnelle ». En effet, pour la prothèse fixée, il s’agit avant tout d’enregistrer la situation du ou des implant(s) ; leur morphologie étant connue puisque standardisée et reproduite à l’aide d’analogues implantaires ou de piliers.
Il ne s’agit donc pas de reproduire une anatomie unique, de définir une limite de préparation, sauf bien sûr des dents adjacentes et des tissus ostéomuqueux voisins [1].
Cette empreinte nécessite le plus souvent l’emploi d’un transfert d’empreinte spécifique à la référence de l’implant précédemment posé, mais s’affranchit d’éviction gingivale. Il s’agit d’une étape fondamentale pour assurer la passivité des suprastructures prothétiques, garantes de la pérennité des restaurations [2-4].
Prérequis
Avant de pouvoir enregistrer l’empreinte d’un ou plusieurs implants, il convient de s’assurer que l’ostéo intégration est bien acquise. Le délai peut varier en fonction de la situation anatomique et des conditions cliniques, en particulier s’il s’agit d’un os natif ou résultant d’une greffe ou d’un comblement à l’aide d’un biomatériau.
La cicatrisation et la stabilité des tissus mous péri-implantaires sont fondamentales, tant pour le contour des implants (hauteur, profil d’émergence) que pour les sites édentés adjacents (qui recevront par exemple un pontique…