Les empreintes en prothèse amovible partielle (PAP) conduisent à l’élaboration d’un modèle de travail sur lequel est réalisée la prothèse au laboratoire. Ce modèle, rigide, doit restituer un certain nombre de caractéristiques propres à garantir une similitude acceptable avec le maxillaire à restaurer.
Les trois objectifs attendus de l’enregistrement [1-4]
La reproduction fidèle de la topographie des supports dentaires
Celle-ci est aisément obtenue par les matériaux à empreinte actuels : hydrocolloïdes irréversibles et
La prise en compte de la compressibilité muqueuse
Il existe une différence de compressibilité entre les dents, d’une part, et la muqueuse d’autre part, de l’ordre du millimètre. Lors de l’empreinte, les tissus mous sont soumis à une compression relative, entraînant leur déplacement qui dépend essentiellement de la pression exercée par l’opérateur et de la viscosité du matériau utilisé. La situation enregistrée, figée ensuite sur le modèle de travail, devrait idéalement correspondre à un degré de compression proche de celui attendu par la pression de l’intrados prothétique sous l’effet des forces occlusales. Une compression sélective est parfois recherchée, qui dépend de la qualité du revêtement muqueux et du support osseux sous-jacent. Ainsi, la voûte palatine, les tubérosités, les muqueuses fermes et kératinisées sont des éléments favorables. À l’inverse, les muqueuses fines, la région des volets linguaux ou les portions muqueuses mobilisables ne doivent pas être comprimées ou déplacées lors de leur enregistrement. Notons qu’à ce jour, les empreintes optiques directes en bouche ne permettent pas d’appréhender la compressibilité des tissus d’appui.
L’enregistrement des mouvements fonctionnels périphériques en rapport avec l’extension des bords prothétiques
L’extension maximale des bords prothétiques est souhaitable puisqu’elle permet…