La gestion de la douleur est un aspect critique de toute pratique endodontique, puisque c’est fréquemment le seul critère d’appréciation de nos compétences cliniques par les patients, sachant que la peur d’une expérience thérapeutique douloureuse constitue encore l’un des principaux motifs d’évitement des soins par certains d’entre eux.
Tandis que la recherche clinique s’est focalisée essentiellement sur l’amélioration des techniques au regard du pronostic du traitement, on constate ces dernières années un intérêt croissant pour une approche centrée sur le patient.
L’identification et l’analyse des facteurs de risque de douleur postopératoire sont donc fondamentales dans ce contexte d’individualisation thérapeutique.
Alors que seul un très faible pourcentage de patients fait l’expérience de douleurs persistantes plus de 6 mois après un traitement endodontique [1, 2], la situation est moins évidente concernant les douleurs dans la période postopératoire à court terme [3].
Afin d’identifier les facteurs de risque associés avec la survenue et l’intensité des douleurs en postopératoire, une recherche de la littérature a été conduite dans PubMed avec la stratégie de recherche suivante :
Stratégie de recherche
1 – (postoperative pain[MeSH Terms]) AND (endodontic[Title/Abstract])
2 – (“Journal of endodontics”[Journal]) OR (“International endodontic journal”[Journal]) OR (“Oral surgery, oral medicine, oral pathology, oral radiology, and endodontics”[Journal]) OR (“Dental traumatology : official publication of International Association for Dental Traumatology”[Journal]) OR (“Australian endodontic journal : the journal of the Australian Society of Endodontology Inc”[Journal]) OR (“Pain”[Journal]) OR (“Journal of dental anesthesia and pain medicine”[Journal]) OR (“The Cochrane database of systematic reviews”[Journal]) OR (“The journal of evidence-based dental practice”[Journal])