En 1774, la céramique fait son apparition comme matériau pour créer une restauration dentaire. Depuis, les procédés de fabrication et les applications ont considérablement évolué, faisant de cette céramique l’un des matériaux les plus employés, que ce soit en prothèse dento- ou implanto-portée, ou en dentisterie restauratrice.
Cependant, pendant longtemps, cette céramique cosmétique devait être associée à une armature métallique, nécessaire pour créer une résistance mécanique adéquate. Puis, au cours des années 1980-1990, l’évolution des protocoles d’assemblage et des matériaux a permis l’utilisation d’infrastructures céramiques et de restaurations monolithiques pressées avec des propriétés mécaniques adaptées.
Le début des années 2000 marque un tournant dans l’utilisation des matériaux céramiques. Autrefois dédiés à des procédés manuels, l’essor des techniques de CFAO (Conception Fabrication Assistées par Ordinateur) révolutionne une nouvelle fois les choses. L’usinage se démocratise, ouvrant de nouvelles voies de production à partir de matériaux conditionnés en usine et non au sein des laboratoires.
En 2005, la société Ivoclar Vivadent lance une nouvelle céramique baptisée Emax. Ce matériau enrichi avec du disilicate de lithium est à la fois résistant mécaniquement, esthétique, avec la possibilité de choisir le degré de translucidité et, enfin, il peut être assemblé par scellement adhésif ou par collage.
On le trouve couramment appelé disilicate de lithium ou disilicate.
Ce matériau s’est imposé dans les laboratoires et les cabinets dentaires grâce à sa polyvalence et sa facilité de mise en œuvre. Il est utilisé couramment pour la réalisation de restaurations partielles (inlay-onlay, facettes), de couronnes et de bridges de petite étendue.
Aujourd’hui, de nouvelles céramiques enrichies en disilicate de lithium apparaissent sur le marché : plusieurs fabricants ont apporté…