Aujourd’hui, la validité clinique et l’exactitude des empreintes optiques ne sont plus à démontrer. Le niveau de précision et de fidélité est excellent pour les restaurations unitaires (1). La justesse et la fidélité des empreintes optiques diminuent pour les enregistrements d’arcades complètes (2) mais restent tout à fait acceptables (3) surtout si le praticien respecte une stratégie de scannage adaptée (4). Fort de ce constat, de nombreux praticiens souhaitent évoluer vers cette technologie numérique.
Cependant, l’ensemble des systèmes disponibles sur le marché offre un large panel d’équipement dans lequel il est parfois difficile de se retrouver.
Cet article a pour principal objectif d’aider les futurs utilisateurs d’un système d’empreinte optique à choisir l’équipement qui conviendra le mieux à leur pratique quotidienne, ainsi qu’à l’évolution de leurs besoins dans le futur.
De la simple prise d’empreinte, à la réalisation en un temps, « au fauteuil », de pièces prothétiques (Conception et Fabrication Assistées par Ordinateur en technique directe : CFAO directe), nous détaillerons les avantages et les inconvénients des systèmes proposés.
Les critères de choix
Le poudrage
À l’origine, les systèmes de prise d’empreinte numérique nécessitaient de poudrer les surfaces bucco-dentaires avant de les enregistrer.
Le dioxyde de titane micronisé pulvérisé sur les tissus secs leur donnait un aspect blanc mat indispensable à une bonne lecture des volumes (5).
Avec l’évolution des systèmes d’acquisitions, de nouveaux matériaux de synthèse conditionnés sous la forme d’aérosols sont apparus pour simplifier le geste (fig. 14).
Leur couleur est adaptée à la technologie utilisée par l’unité de lecture optique : bleu, jaune, gris.
Parallèlement, les recherches menées dans le domaine de la numérisation optique volumétrique ont permis…