Partie 2 - Applications cliniques
Les CVI-HV conjuguent un ensemble de caractéristiques intéressantes : résistance mécanique, préservation tissulaire, esthétique satisfaisante, biocompatibilité accrue, bioactivité et coût maîtrisé. De plus, ils s’accommodent aux situations cliniques délicates – cavité non parfaitement isolable ou patients difficiles (jeunes enfants, personnes âgées ou handicapées) –et leur mise en œuvre simple permet leur utilisation par des praticiens peu expérimentés dans le collage de résines composites. Tous leurs avantages laissent à penser qu’ils constitueraient une alternative sérieuse aux amalgames, voire aux résines composites dans certaines situations (en particulier quand l’esthétique n’est pas primordiale). Les dernières formulations permettent d’encore améliorer leurs propriétés, élargissant notablement leur champ d’utilisation.
Dans cette seconde partie, nous centrerons nos propos sur les indications de ces dernières familles, adossés sur les données de la littérature, en précisant exactement les configurations cliniques s’y prêtant, en listant les biomatériaux commercialisés et en exemplifiant l’ensemble par des cas cliniques.
Indications cliniques
Indications générales
Initialement et de manière générale, les CVI-HV sont indiqués :
– sur les dents temporaires dans les situations de classes I, II, III et V [1], représentant aujourd’hui une sérieuse alternative à l’amalgame [2, 3] ;
– chez les patients âgés et à besoins spécifiques [4, 5, 6] où leur manipulation pratique est intéressante ;
– sur les dents permanentes dans les situations de classe V et de classe III, en restauration transitoire ou « semi-permanente ».
Plus récemment, deux CVI-HV nouvellement introduits (Equia® Forte [7, 8] de GC et KetacTM Universal de 3M) offrent un champ d’indication étonnamment élargi sur les dents permanentes, les fabricants les recommandant également pour :
-…