La demande esthétique des patients évolue de plus en plus. L’omnipraticien doit à présent faire face à ces demandes ou au moins être capable de comprendre et d’évaluer les attentes du patient, afin de réaliser le meilleur accompagnement possible pour y répondre.
Le patient doit être apte à faire une analyse esthétique en accord avec les besoins du patient, tout en s’assurant que ses demandes sont justifiées et cliniquement envisageables.
Selon Sarver et Jacobson [1], il peut être inapproprié de placer tout le monde dans le même cadre esthétique. Il est accepté que des règles précises ne peuvent pas être appliquées à ce processus. Vu notre insuffisance à appliquer des règles définissant une esthétique idéale, l’utilisation de méthodes pour planifier ce traitement peut donc être compliquée. Néanmoins, il est clair que chacun de nous peut identifier des facteurs affectant l’esthétique du sourire.
Ces dernières années ont permis de synthétiser différents critères qui rendent le sourire plus harmonieux. La présente étude a pour but d’aider l’omnipraticien à diagnostiquer les « imperfections » du sourire tel que la littérature les classifie pour l’aider dans son plan de traitement et faciliter la communication interdisciplinaire.
Notion de « beau » et critères d’esthétique
D’après Langlois et al. [2], l’attractivité du visage est fortement corrélée avec l’amélioration de la qualité de vie et du succès. Les gens plus attrayants sont perçus comme plus intelligents, confiants, et socialement acceptables. Shaw et al. [3] pensent même que l’attractivité faciale est la clé de la réussite sociale. Encore faut-il définir ce qu’est l’attractivité.
Il a longtemps été considéré que les yeux et la bouche constituaient la base fondamentale de la composition faciale. Bui et al. [4] ont examiné l’effet des dents et la modification du nez sur la perception de l’attractivité et ont conclu que les…