Les basiques de la prothèse implanto-portée – Partie 2
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- Publié le . Paru dans Biomatériaux Cliniques n°2 - 15 octobre 2018 (page 37-43)
Nous poursuivons notre série d’articles dédiée à la prothèse implanto-portée avec une deuxième partie consacrée aux techniques d’empreinte. Toujours en considérant que les étapes de décision clinique, de planification, de mise en place chirurgicale des implants et d’ostéointégration ont été menées à bien, nous nous penchons sur la phase d’empreinte dans le secteur antérieur avec la description des méthodes conventionnelles pour enregistrer à la fois la position tridimensionnelle du ou des implants, mais aussi l’anatomie des tissus mous péri-implantaires, éléments clefs de la réussite esthétique de ce type de restauration.
Comme dans les secteurs postérieurs, l’objectif de l’empreinte est d’enregistrer la position de la ou des plateformes implantaires entre elles et leurs rapports avec les dents collatérales et antagonistes. On utilise toujours un porte-empreinte global pour enregistrer la totalité de l’arcade, ceci pour assurer un repositionnement optimal des modèles en occlusion. Comme indiqué dans la partie 1 de cette série, les matériaux de choix sont les élastomères, polyéther ou vinyl-polysiloxane, sans qu’aucune étude n’ait pu montrer une différence statistiquement significative entre ces deux familles de matériaux [6].
La réussite d’un traitement implantaire dans le secteur antérieur ne peut se limiter au maintien à long terme de l’ostéointégration et à la présence d’une restauration prothétique implanto-portée fonctionnelle. La notion d’esthétique est primordiale dans cette situation et la capacité à reproduire l’aspect naturel des structures manquantes, tant au niveau dentaire que des tissus mous, est un critère fondamental. La perte d’une ou plusieurs dents provoque toujours, systématiquement, un remaniement et une perte de volume des tissus durs et mous environnants, et donc une altération de leur anatomie. Lors de l’ensemble des procédures chirurgicales et prothétiques du traitement, le clinicien devra s’attacher à reconstruire puis reproduire le mieux possible une anatomie gingivale adéquate.
Dans ce contexte, et en plus des objectifs déjà décrits ci-dessus, l’empreinte doit enregistrer fidèlement la forme des tissus mous péri-implantaires obtenue à l’issue de la phase de temporisation et de maturation. Or, dès le retrait de la prothèse provisoire, l’effondrement de ces tissus mous est inévitable et quasi immédiat. Il faut donc trouver une solution pour pouvoir transférer de manière…
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