L’empreinte dans les secteurs postérieurs (prothèse sectorielle)
Depuis presque 50 ans, la SFPIO, à travers 15 sociétés régionales, s’efforce d’apporter à ses quelque 1 100 membres une formation conforme aux données actuelles de la science, dans un champ clinique allant de la simple prévention des maladies parodontales à la mise en œuvre plus complexe de solutions prothétiques implanto-portées. Dans bon nombre de décisions cliniques, de la stabilisation du caillot sanguin lors de la cicatrisation parodontale à la nature du matériau d’infrastructure d’une prothèse implanto-portée en passant par l’état de surface implantaire, les praticiens sont de plus en plus confrontés à l’usage de biomatériaux.
Tout va très vite dans le domaine particulièrement stimulant des biomatériaux, parfois trop vite, et les recherches fondamentale et clinique se doivent donc de s’allier pour améliorer les traitements des patients et éviter que l’innovation ne se transforme en déception ou complication. La Société Française de Parodontologie et d’Implantologie, à l’avant-garde sur ces sujets, est donc tout à fait enthousiaste à l’idée de s’allier à BMC pour faire progresser de concert nos connaissances et nos pratiques.
Dans une première série d’articles, les docteurs Trévelo et Brient, par ailleurs intervenants réguliers dans le cadre du cycle d’implantologie de la SFPIO, s’attacheront à faire le point sur les différentes étapes cliniques d’un traitement de prothèse implanto-portée.
David Nisand, président scientifique de la SFPIO
L’empreinte dans les secteurs postérieurs, édentements partiels, unitaires et pluraux
En prothèse implanto-portée sectorielle dans les secteurs postérieurs, l’objectif de l’empreinte est d’enregistrer la position de la ou des plateformes implantaires entre elles et leurs rapports avec les dents collatérales et antagonistes. Les techniques d’empreinte utilisées présentent de nombreuses similitudes avec celles utilisées en prothèse fixée…