Il semble essentiel que les praticiens prennent conscience, si cela n’est déjà fait, de l’impérieuse nécessité de repenser la façon d’aborder les plans de traitement et les protocoles cliniques.
La seule efficacité (obtenir le résultat escompté) ne suffit plus. Il convient de devenir efficient (obtenir ce même résultat en empruntant le chemin le plus court et le moins consommateur en ressources). L’une des ressources essentielles est le facteur temps. Celui qui dompte le temps s’octroie un puissant levier de croissance pour son exercice. Le numérique est un outil puissant pour y parvenir.
On réduit très souvent la conversion numérique d’un cabinet dentaire à la simple acquisition d’une caméra de prise d’empreinte optique. C’est une première étape essentielle, mais elle n’est qu’un maillon d’une chaîne qui tire sa force de sa globalité, son intégration et son évolutivité. La numérisation des exercices implique l’acquisition de matériel, mais nécessite surtout un changement profond dans la façon d’aborder les étapes cliniques.
Il en résulte une optimisation en durée et en nombre des séances cliniques, libérant de facto le fameux facteur temps et transformant ces outils coûteux à l’acquisition en de puissants leviers de croissance.
L’offre est aujourd’hui pléthorique, tant sur le plan matériel que logiciel. Tous les praticiens n’ont pas les mêmes besoins ni les mêmes ambitions digitales. Il semble essentiel, avant tout investissement, de penser sa transition numérique.
Comme l’explique Simon Sinek avec son « golden circle » (fig. 1), il faut inverser son schéma de pensée et redonner sa place au « pourquoi » en cherchant sa motivation profonde. Viendront ensuite naturellement le « comment » et la mise en place des protocoles, et le « quoi » qui débouchera sur le choix du matériel.
Il apparaît donc primordial d’initier sa réflexion en définissant…